La bande originale « Alexandre », que l’on doit à Vangelis (« Blade Runner », « Christophe Clomb »), est aussi splendide que le film d’Oliver Stone est mauvais. C’est vous dire si je me régale à l’écouter.
Pour illustrer musicalement l’épopée du conquérant macédonien, le choix du compositeur d’origine grecque était logique, et c’est bien là le seul choix de cette production que l’on peut encenser.
Bien entendu, on retrouve les sonorités chères à Vangelis, et son synthétiseur. Mais il va ici beaucoup plus loin, et parvient même à retranscrire ce parfum d’exotisme et de mystère que portait déjà en lui l’Orient dans l’Antiquité.
Ses charmes nous envoûtent sur « Roxane’s dance », et l’on suit volontiers Alexandre dans sa quête d’un autre monde, loin à l’Est[...]
Lancinante et romantique...
A moins d’avoir passé les vingt dernières années sur une autre planète, vous avez déjà dû entendre la musique de Vangelis.
D’ « Antartica » à « Christophe Colomb », jusqu’au récent « Alexandre », il a prêté son talent à nombre de bandes originales, mais a aussi compilé son travail dans quelques albums.
Dans le film de Ridley Scott, Vangelis est presque co-réalisateur, tant sa musique apparaît indissociable du sujet.
Ici, les sons électroniques du synthétiseur sont à leur place pour décrire la déchéance et la perdition de ce monde d’anticipation où l’on ne sait plus vraiment définir ce qu’est un Homme.
Les musiques sont lancinantes (voire inquiétantes) et majestueuses à la fois, comme pour consacrer les efforts titanesques et pourtant dérisoires[...]
joyeusement déjanté
Les Elles sont un groupe de filles joyeusement déjantées qui parviennent à créer dans un album une atmosphère étrangement décalée qui tien à la fois de la bande dessinée et du conte moderne, emplis de personnages haut en couleurs. Etrange univers que cet hôpital acoustique où se mêlent vieux enfants et enfants vieux, tantôt triste, tantôt gai, souvent loufoque mais plein de tendresse… même si le ver est dans le fruit… Un univers où la poésie et une apparente naïveté côtoient la mort et la maladie, dans cet hôpital des fées, à la fois cauchemardesque et onirique.
Portée par une musique diablement rythmé, empruntant à la techno, au jazz, samplant à gogo, mais ne négligeant pas la trompette, les Elles ne peuvent pas laisser personnes indifférent. On aime ou on détes[...]
A découvrir...
On retrouve ici la chanteuse de Dead Can Dance qui s'est lancé dans une carrière solo qui lui réussit plutôt bien!
L'aspect parfois répétitif des musiques de Dead Can Dance est ici gommé pour laisser place au talent exceptionnel de cette chanteuse hors norme...
Cette chanteuse, qui était véritablement l'âme du groupe, nous propose des musiques lancinantes et envoûtantes, subtil mélange entre musiques moyennageuses, religieuses, profanes et orientales...
Idéal pour une abiance ésotérique et oniriques (Nephilim, Vampire et autres jeux gothiques, Kult et même Hurlement et Chimères)... Incontournable...[...]