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Cinéma


Conirique
N'ayant (pour une fois !) pas lu l'oeuvre avant d'aller voir le film (ni ensuite...), je ne peux ici parler que de ce dernier. En tant que cinéphile, tout ce que je peux dire c'est : MAGNIFIQUE ! Ce film convient à tout le monde : sorte de film[d'horreur]-qui-fait-peur pour les enfants, il impressionnera également les adultes par sa beauté et son univers onirique. Car c'est, avant tout, un film d'ambiance, étrange, mystérieux et -parfois- loufoque, comme seuls Tim Burton ou (en l'occurrence) son acolyte Henry Selick savent en faire... La réalisation, le montage, les musiques : l'ensemble est sans défaut (ou du moins, eu égards à ceux qui, comme moi, aiment bien chercher la petite bête - sans défauts apparents !)[...]
charismatural
Le film et le roman, malgré quelques différences dans leur manière de conclure l'intrigue, sont remarquablement semblables quant à l'impact qu'ils ont sur le lecteur /spectateur : Un peu comme si, alors que vous adoriez les glaces, on vous forçait à en avaler quelques dizaines de kilos pour vous montrer combien la glace pouvait être écoeurante à haute dose.



Nous sommes tous des consommateurs, que nous l'admettions lucidement ou que nous refusions de le reconnaître. Ce film est fait pour nous. Et je me permets ici, un petit aparté pour donner un avis personnel : non, je ne suis pas anti-société de consommation. Elle a apporté à une civilisation un confort et un niveau de vie jamais atteint auparavant dans l'histoire. Le problème c'est que, comme tout, il faut en consommer ave[...]
Sous le soleil... de Californie
On a détrôné les Simpson, jusque-là prétendants au titre de famille la plus déjantée des États-Unis ! Entre un père mythomane, une mère effacée, un oncle homosexuel suicidaire et spécialiste de la littérature Proustienne, une diva de sept ans, un adolescent gothique révolté, adepte de Nietzsche et un grand père junkie et vicelard, attendez-vous à ce que le voyage ne soit pas triste !

Avec un regard violemment cynique sur le rêve américain, la société contemporaine qui privilégie l'apparence physique, le superflu, le succès de surface et la mentalité de compétition à tout crin, ce film fait preuve d'une rare lucidité sur une société qui est, malheureusement, encore la nôtre... Mais qui, malgré tout, nous conduit à bien rire de nous-mêmes ![...]
une passionnante anticipation
Vous avez aimé Hunger Games, alors vous allez aimer Battle Royale ! L'histoire se déroule dans un avenir proche. Les élèves de la classe B de 3ème du collège Shiroiwa ont été amenés sur une île déserte par une armée mystérieuse. Un adulte surgit tout à coup devant eux : leur ancien professeur Kitano. Il leur annonce qu'ils vont participer à un jeu de massacre dont la règle consiste à s'entretuer. Seul le dernier des survivants pourra regagner son foyer. Selon la loi de réforme de l'éducation pour le nouveau siècle, ce sacrifice permettra de former des adultes sains.



Comme vous l'aurez compris, ce film est extrèmement violent, mais outre sa violence, il tend à faire passer un message : la lutte contre la décadence. Bien sur ces méthodes sont choquantes, et innadmissibles, et[...]
Adaptation risquée
A la lecture du roman de Roal Dahl (qui possède, lui, une suite : "Charlie et l'ascenseur de verre"), petits et grands se régalent de toute cette profusion, cette démesure. Parfaitement guidés par l'auteur dans chacune des salles de la chocolaterie de Mr Wonka, les images de celle-ci se bousculent dans la tête du lecteur, toutes plus colorées les unes que les autres.



L'adaptation de ce texte à l'écran semble presque évidente et sans surprise mais après celle de David Wolper dans les années 70 ( un peu "vieillote" et fade aujourd'hui), le fabuleux Tim Burton renouvelle l'expérience avec des moyens différents, certes, mais créant une atmosphère moderne et surréaliste (comme il sait si bien le faire !) et mettant (de nouveau ) le grand Johnny Deep qui, comme d'habitude, est par[...]
Retour aux sources
007 souffle cette année ses cinquante bougies. Un demi-siècle passé au service de Sa Majesté. Plus d’un espion aurait pris une retraite amplement méritée mais pas lui. James Bond reprend à nouveau du service dans Skyfall, remettant en scène le grand Daniel Craig dans le rôle-titre dont il endosse l’impeccable costume pour la troisième fois.

Après un excellent Casino Royal et un Quantum Of Solace plutôt réussi, Sam Mendes (Les Noces rebelles, Away We Go…) prend le risque de revisiter le mythe en présentant un Bond fragile, rongé par le doute, prêt à raccrocher à la suite d’une mission prologue qui fut un retentissant échec en même temps qu’une impressionnante séries de cascades survitaminées. Reprenant du service alors que les locaux du MI6 sont victimes d’un attentat, il ne parvient[...]
La réalité, c'est ce qui résiste à notre imagination...
Je n'ai jamais aimé les modes, quelles qu'elles soient ; aussi quand l'heroic-fantasy a commencé à devenir 'tendance' suite aux diverses adaptations de classiques au cinéma (Harry Potter, le Seigneur de Anneaux, le cycle de Narnia, et, depuis peu, le Trône de Fer en série télévisée...) j'ai tendance à m'en éloigner, et à considérer d'un oeil lus que circonspect des films tels que 'l'apprenti sorcier' (Disney ayant renoncé depuis quelques temps à tout effort de créativité - hormis pour un certain Raiponce qui a, je dois dire, relevé un peu le niveau de ces derniers temps.), qui surfent sur le succès du fantastique au cinéma.



Toutefois, nous ne sommes pas ici en face d'une blague de ce genre. Si je n'irais pas jusqu'à parler de chef d'oeuvre, force m'est d'admettre que le film[...]
117... 217 ?
Il y a actuellement - ou tout au moins récemment - une mode à propos de la parodie des films d'espionnage du genre de James Bond, Jason Bourne ou encore Mission Impossible. Qu'on se souvienne, du coté 'british', de la saga de Johnny English ou de l'adaptation récente de Max La Menace, série télévisée, au cinéma.



Dans cette mouvance, le film mettant à l'honneur jean Dujardin avait fait assez fort à l'époque, et, la première fois qu'on le regarde, on ne peut que se tordre de rire. La caricature du Français suffisant qui croit avoir compris le monde après avoir prononcé deux phrases à l'emporte-pièce, se permettant de juger les cultures du haut de sa complaisante condescendance d'homme occidental "supérieur" et moderne n'est pas sans rappeler une certaine attitude réelle du Fra[...]
Sus au cinéma, mille sabords..!
Voilà pas mal de temps que Tintin sombrait lentement dans l'oubli des Grands classiques, on n'en parlait guère plus que dans de rares documentaires sur arte le samedi soir après minuit, lors d'émissions pour vieillards insomniaques retraçant la vie d'Hergé dans son contexte historique.



Il fallait bien que le héros soit un tant soit peu modernisé pour plaire un peu aux jeunes générations (malgré qu'ils reçoivent tous les ans leur lot d'albums à Noël de la part de parents sans imagination...)



Pas de problème : Spielberg s'en est occupé. Avec son récent comparse, Peter Jackson, qui avait déjà révolutionner le cinéma en inventant le concept de Motion Capture pour sa trilogie du Seigneur des Anneaux (mais si : rappelez-vous : Gollum !)

il parvient à dépoussi[...]
Une tolkienisation intéressante ; une fin décevante ?
Soyons clair : j'adore Tolkien. Malgré tout, je déteste les modes, et la "tolkienisation" galopante commence à m'échauffer (parfois) rudement les oreilles (un peu comme le phénomène Harry Potter, finalement.) Après avoir eu droit à diverses adaptations de livres qui n'en valaient pas la peine (je ne citerais qu'Eragon en exemple !), Hollywood nous offre un remake de Blanche-Neige.



Pour être exact, il nous en a même offert plusieurs, mais, ayant dû opérer une sélection drastique, mon choix s'est porté sur le film "Blanche-Neige et le Chasseur" : Car en temps que geek givré, je ne pouvais choisir que le film le plus proche de Tolkien.



En réalité, toute la première partie du film est des plus passionnantes, on y voit une interprétation tout-à-fait maîtrisée et in[...]
Et en prime, il vous sert votre café !
Les plus jeunes ne se souviennent sans doute plus de la série télévisée qui avait rendu le héros de radio célèbre, avec Bruce Lee dans le rôle Kato, le chauffeur adepte de karaté...



Et pourtant, une comparaison avec le film serait intéressante : celui-ci parvient à renouveler agréablement l'image d'un justicier masqué classique en lui apportant un humeur ravageur rafraîchissant (et en transformant Britt Reid en fêtard baba-cool, par la même occasion... On a l'impression de ne plus vraiment reconnaître le personnage.)





Cependant, le personnage qui sera sans aucun doute emblématique de la série, sera le mafieux, antagoniste de nos héros, joué par Christoph Waltz, est parfaitement maîtrisé, et l'histoire se construit en grande partie autour de lui :

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Il est de ces histoires de science-fiction...
plus philosophiques qu'irréalistes, dans lesquelles le héros-machine pose la question de l'identité humaine : Quelle différences entre l'homme et la machine ? La machine peut-elle devenir suffisamment intelligente et consciente pour qu'on ne puisse plus la différencier de l'être humain ? Peut-elle avoir une âme ? Et des états d'âme ?



Ghost in the shell est de celles-là. Adapté d'un manga en bande-dessinée, le film met en scène une femme cyborg, dite "le major" Motoko, à la poursuite d'un terroriste informatique désigné sous le nom de "Puppet-Master".

Mais, au long du film, Motoko nous apparaîtra de plus en plus comme davantage humaine que les véritables humains. Parce qu'elle se pose des questions que les hommes et les femmes du commun ne se posent pas.



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